Jeudi 18 octobre 2012.
Tu aurais adoré gambader sous les averses.Mais depuis que tu n'es plus,
tous les jours assombris,
réveillent, comme du mépris,
encore plus ton absence.Car comme un petit soleil,
quand tu galopais sous la pluie, tu transformais ma journée en arc-en-ciel.
Pourtant ma souffrance,
moins viscérale & moins cinglante
que celle ressentie à la disparition de Fifi & Ti-minette
m'autorise à me souvenir de toi par petites séquences
avec moins de violence.
Depuis un an, j’appréhendais et j'envisageais
ta disparition.Je vivais chaque jour de plus
avec toi comme du bonus.
Chaque seconde se distendait comme des heures.
Un concentré de petits bonheurs.
Je partageais
tous ces moments
avec l'espoir de les revivre inlassablement.
Depuis l'apparition de tes tumeurs mammaires,
Tu aurais pu disparaître
dans une lente
agonie.
Comme "une patte de nez", tu t'es épanoui
jusqu'au bout de ta dernière nuit,
en profitant de tes ballades nocturnes pour "écouter le silence".
Épargné par la souffrance,
tu as vécu ta dernière année comme de merveilleuses vacances.
Tu possédais sûrement un sixième sens.
Mais un matin, une embolie
a aboli
ton petit règne sur terre.
Tu n'auras pas vaincu ton cancer.
Ta vie c'est fini
comme une belle histoire.
Mon petit lapin malin m'a dit au revoir...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire